Un grondement de tonnerre s’élève à son arrivé. Comme si
le ciel allait nous tombé sur la tête, à chaque fois que l’un de ses
sabots effleurent le sol. Il semble volé, tel un oiseau au-dessus des
nuages. A travers le vent qu’il fend de ses muscles saillant, il danse.
L’air sortant de ses naseaux d’un son sourd témoigne de son incroyable
force. Cette force, qui nous montre qu’il était bien avant nous et qu’il
le sera également après. Son hennissement, à mon oreille, est à la fois mon adrénaline et ma berceuse. Il vole, il danse, il chante, il ose faire confiance aux hommes et certains croient encore qu’il ne s’agit pas d’une créature divine?
Lorsque tu cours, la terre tremble, le ciel s’ouvre et les simples mortels s’écartent, te laissant la victoire.
Tu
es là, te dressant seul au bout du monde, semblant voir ce que la
plupart sont incapable de voir. Et c’est dans ton regard que j’aperçue
la beauté d’un monde qui existait avant le passage des hommes. Et c’est
en te chevauchant que je connus cette fougue de liberté dont tu es le
reflet.
Et ce n’est que le début…
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