samedi 22 mars 2014

Deux mots



Il était allongé à mon côté, me fessant dos. J'ai fait glisser ma main le long de ses épaules dénudées. Doucement, j'ai effleuré les contours du tatouage qu'il abordait du côté droit avec le bout de mes doigts. Sa peau était d'une douceur renversante. Mes mains continuaient à se balader dans son dos, lentement. Cela provoqua en lui une vague de frisson. Il s'est retourné vers moi un sourire aux lèvres. Il s'est penché aux dessus de moi. Il a glissé sa main le long de mon corps, partant de mes hanches vers mon cou. Tendrement, il a passé ses doigts sur les traits de mon visage, comme s'il touchait un trésor pour la première fois. Ses yeux étaient plongés dans les miens. Il est venu déposer un baiser sur mon front, puis sur mes lèvres. La délicatesse de ses gestes était remarquable. Ses lèvres étaient chaudes et douces sur les miennes. Il a apporté sa bouche à mon oreille et il m'a soufflé deux mots. Deux mots pourtant si simple, mais à la fois si complexe. Deux mots qui voulaient tout dire. Deux mots qui résonnaient comme « je t'aime ».

mercredi 19 mars 2014

Seule




Elle marchait seule sous le ciel gris, dans cette ville qui avait autrefois tellement compter à ses yeux. Elle marchait silencieusement, nostalgique et triste. Nostalgique de l'avoir perdu, des moments passés avec lui et triste de l'avoir perdu également, mais aussi triste d'avoir perdu le futur à ses côtés dont elle rêvait tant. Elle marchait tout en cherchant désespérément du regard des signes de sa présence, qu'elle ne trouvait pas. Elle marchait seule s'imaginant sa main dans la sienne, s'imaginant qu'il était toujours là, s'imaginant qu'un jour il l'a aimée.

lundi 17 mars 2014

Il y a un an et dix jours, et j'en suis encore là ..






J’aimerais aller vivre là où tout semble si difficile mais que pourtant il n’y a rien qui n’arrive pas. Dear God, I’m terribly lost. Là où les choses ne sont pas toujours en ta faveur mais que tu arrives à tes fins. J’aimerais plonger dans ses bras pour voir le futur. J’aimerais qu’ensemble, on survive à tout. Mais avant il faudrait que je le rencontre, celui avec qui je passe mes nuits. Là où rien n’arrive pour rien et là où malgré tout, la vie est simple. J’aimerais éclairé ma noirceur avec des fireflies qui m’apprendrait le foxtrot, j’aimerais aller quelque part et ne pas avoir à choisir le chemin puisque je m’en moque d’aller chez un fou ou un excentrique à chapeau, puisque tous deux sont anglais! J’aimerais avoir cette personne à qui je pourrais confier ma vie et croire que je vais être éternelle grâce à elle. Je veux être présenté à ma nourriture pour ne pas devoir en mangé ou encore donner du gâteau avant même de le couper. Je veux m’élever dans les airs avec ces personnes que je ne connais pas et que pourtant j’aimerais passer le restant de mes jours à leur côté. Je veux une maison éclairée que de petites lumières, chalet ou château tant qu’il soit avec moi avec personne pour briser notre lien. J’en ai marre d’écrire ces mots quand ce que j’ai à dire dépasse ma propre existence. Je voudrais rencontrer ce monde ou je pourrais fly everywhere comme l’on parle dans les chansons, j’aimerais voir cette ville d’hibou où la vie est si grande.

J’aimerais avoir un bouton ‘’magic ‘’ de coller dans l’front …

dimanche 16 mars 2014

Et ce n'est que le début...




Un grondement de tonnerre s’élève à son arrivé. Comme si le ciel allait nous tombé sur la tête, à chaque fois que l’un de ses sabots effleurent le sol. Il semble volé, tel un oiseau au-dessus des nuages. A travers le vent qu’il fend de ses muscles saillant, il danse. L’air sortant de ses naseaux d’un son sourd témoigne de son incroyable force. Cette force, qui nous montre qu’il était bien avant nous et qu’il le sera également après.  Son hennissement, à mon oreille, est à la fois mon adrénaline et ma berceuse. Il vole, il danse, il chante,  il ose faire confiance aux hommes et certains croient encore qu’il ne s’agit pas d’une créature divine?

Lorsque tu cours, la terre tremble, le ciel s’ouvre et les simples mortels s’écartent, te laissant la victoire.

Tu es là, te dressant seul au bout du monde, semblant voir ce que la plupart sont incapable de voir. Et c’est dans ton regard que j’aperçue la beauté d’un monde qui existait avant le passage des hommes. Et c’est en te chevauchant que je connus cette fougue de liberté dont tu es le reflet.

Et ce n’est que le début…

L'attente



La jeune fille avait eu des problèmes avec une bande de criminels. La police était sur le coup et ils étaient presque tous derrière les barreaux, à l’exception de celui qu'elle croisa ce jour-là. C'était l'été, le soleil brillait. Elle marchait avec sa mère et sa sœur à travers les kiosques d'une foire. Le jeune homme qu'elle aimait s'occupait de l'un d'eux. Lorsqu'elles passèrent devant lui, il se mit à marcher avec elles pour s'informer de l'affaire. Sa mère ne voulait pas qu'ils se fréquente, mais restait ouverte à leur amitié. La jeune fille reconnue l'un des criminels par la cicatrice de coup de couteaux qu'il avait sur la cuisse, qu'elle lui avait donné pour se défaire de son emprise, il y a quelques jours. Il l'a reconnu également. Il s'est élancé sur elle. Elle s'est enfuie. Elle s'est cachée derrière un véhicule espérant qu'il ne la trouve pas. Des policiers qui trainaient dans les parages l'ont intercepté. Elle restait caché, terrorisée. Sa mère et sa sœur sont venues la rejoindre. La jeune fille alla voir le garçon qui l'attendait plus loin, pendant que sa mère discutait avec les policiers. Elle se jeta dans ses bras, soulagée. Elle le serra de toutes ses forces. Il prit son visage entre ses mains. Leurs regards plongèrent l'un dans l'autre. Il l'embrassa. C'était doux, chaud, réconfortant. Les jambes de la jeune fille étaient molles et des papillons se débattaient dans son estomac. Ils étaient seuls au monde. Lorsque leur baiser se termina, il la regarda droit dans les yeux et chuchota : '' Wow, ça valait la peine d'attendre''