lundi 7 juillet 2014

Fuite



Vêtue seulement d'une robe turquoise, je me dirigeais vers un lieu inconnu, entouré d'hommes en habit noir armés jusqu'aux dents. J'étais en quelque sorte leur prisonnière. J'ignorais ce qui m'attendais. Nous arrivons dans une très grande pièce. Le toit est en dôme et au centre de la pièce, un énorme trou prenait tout l'espace. Nous ne sommes pas seuls. D'autres jeunes filles prisonnières sont également présentes. Nous prenons place le long du mur, à quelques pas à peine du ravin. Devant, un homme prit la parole. Il était plus âgé que les gardes. Ses cheveux étaient gris et de nombreux rides couvraient sont visage. Il n'en semblait pas moins actif, un air vicieux dans son regard. Son discours était confus. La seule chose que j'en ai retenu est le fait qu'une des prisonnières allait être choisit, pour se faire tuer, sacrifiée pour je ne sais quoi. J'étais dans les premiers choix. Le choix final allait être pris plus tard. Pour l'instant, un garde permanent m'est attribué. Il est grand, ses cheveux sont foncé et comme tous les autres, il porte un habit noir et des verres fumés. Nous sortons du dôme et nous nous dirigeons vers un lieu où j'allais être gardé le temps que la grande décision se fasse. Cela ressemblait beaucoup à une petite maison. Je trouve des vêtements dans une chambre, je me change pour une tenue passe-partout. J'explore la maison. Au sous-sol, il y a une porte qui conduit à l'extérieur. Le devant de la maison est gardé, mais le derrière est libre. Je sors et m'enfuis à toutes jambes.  Je cours ne regardant pas derrière. Après un moment, je ralentit et je commence à faire comme tout le monde pour me fondre dans la masse.

Je me retrouve dans un grand restaurant de luxe. Voulant m'incruster, je m'assoie à une table avec deux autres personnes que je ne connais pas. Ils ne semblent pas se soucier de ma présence. Un serveur vient me demander se que je veux. Il ne semble pas beaucoup plus vieux que moi. Il a les cheveux courts châtain avec une barbe de quelques jours à peine. Il aborde un superbe sourire. Je lui répond que je n'ai pas encore choisit. Il se penche à côté de moi pour discuter. Il me conseil tel et tel plat dans le menu. Il semble vouloir se cacher de quelque chose. Alors qu'il se redressait pour poursuive son travail, j’aperçois des hommes en costume noir un peu plus loin. Je me lève brusquement, j'agrippe le bras du serveur en lui disant qu'il faut partir. Il ne pose pas de questions et me dit que nous avons huit étages à descendre avant de sortir de là. Nous y étions presque quand d'autres hommes en noir firent éruption devant nous par la porte principale. Le serveur me lâche la main et se met à courir. Je le suit de près, nous nous dirigeons vers des coins beaucoup plus reculé dans le restaurant. Un petit groupe de personnes fuyait maintenant avec nous. Apparemment, je ne suis pas la seule avec des ennuis. Nous avons un peu d'avance sur nos assaillants. Mon partenaire de fuite me dit d'embarquer sur ses épaules pour prendre des armes qui étaient cachées dans le plafond. Je m'exécute. Les armes en question ressemblaient à de petit détonateur. J'en lançais quelque une aux personnes avec nous. J'en mis une dans mes poches et en donna d'autre à mon compagnon. Quand je remis le pied à terre, les autres avaient déjà fuit. Nous partions pour faire de même, mais face à nous se tenait le vieille homme qui avait fait un discours plus tôt. Des gardes nous entouraient, il était maintenant impossible de fuir.

Les gardes désarment mon nouvel ami et nous conduisent dans une petite pièce. Apparemment, mon compagnon était lui aussi recherché par cet homme. Je restais près de lui, je lui tenais la main comme pour me rassurer. L'homme nous parlait avec vigueur, mais je n'écoutais pas un mot de se qu'il disait. Mon esprit était complètement ailleurs. Mon arme! je l'avais toujours. Je la prend discrètement et la glisse dans la main du jeune homme à mes côtés, dont je ne connaissais toujours pas le prénom. En un mouvement habile et juste, il frappa les deux gardes près de nous. Profitant de cette confusion, nous nous élançons en dehors de la pièce. Nous suivons un corridor de plus en plus sombre, pour ensuite aboutir à travers un groupe de personnes. Ces dernières paraissaient terrifier. Tout le monde se bouscule, je perd mon compagnon de vu. Le plafond est bas, l'endroit est insalubre. Des chevaux enfermés dans de petit enclos se débattent. Certains réussissent à s'échapper et la petite foule se plaque contre un mur pour les laisser passer. Je cherche mon ami d'un regard paniqué. Je crois l'apercevoir plus loin. Je fonce vers lui et le sert dans mes bras lorsque j'arrive près de lui. Il me dépose un baiser rapide sur les cheveux. Une complicité s'était créé entre nous. Nous nous relâchons pour continuer à faire comme les autres, dans l'espoir de passer inaperçue. D'autres chevaux passent à toute allure. Il me vient la folle idée d'en chevauché un. Il pourrait m'amener loin de là, loin des problèmes. J'en glisse un mot à mon compagnon, mais il désapprouve. Le groupe se fait guider dans un nouveau couloir. Je tiens mon ami par la main pour ne pas le perdre à nouveau. Alors que de nouveaux chemins s'ouvrent à nous, il me tire en dehors du groupe, vers un chemin différent.

Nous sommes enfin à l'extérieur. Le soleil brille. Nous nous rendons chez moi. La maison est vide. Le jeune homme se rend à la salle de bain. Je vérouille la porte derrière moi et je vais le regoindre. Il a enlevé son chandail et entreprend de se faire un brin de toilette. Je me colle derrière lui en déposant un baiser sur son épaule dénudé. En regardant notre reflet dans le miroir, je lui dit à voix basse que j'avais hâte que tout sa soit terminer, pour que nous aillons enfin la paix. Il se retourna vers moi et me dit: «Oui, moi aussi. Mais c'est loin d'être terminer»

À cet instant, on frappa à la porte.